Etude REX Bâtiments performants en AuRA : Restitution

L’enquête vise à collecter les retours d’expériences d’opérations performantes dans le but de faire remonter les pathologies et les bonnes pratiques. En 2016, elle a permis de rencontrer près de 60 acteurs, de capitaliser environ 330 observations, et de faire un focus sur la qualité de l’air intérieur (QAI) et les conforts.

Menée en Auvergne-Rhône-Alpes menée par VAD, en partenariat avec l’AQC, pendant 6 mois sur 19 opérations (logement, tertiaire, scolaire, culturel), cette enquête s’inscrit dans le cadre du dispositif national REX Bâtiments performants.
Créée en 2010 par l’AQC, cette étude est basée sur des visites de bâtiments et l’interview des différents acteurs du projet, pour faire remonter les pathologies (étanchéité à l’air, condensation, dimensionnement des installations techniques, isolants...) et les bonnes pratiques.

Tous concernés, tous acteurs, des enseignements récurrents, valables pour la santé…

La qualité du projet dépend de la précision et de l’ambition du programme.
Des écarts de compétences notables sont observés entre les différents acteurs, notamment un décalage entre le savoir-faire des entreprises et la technicité des solutions proposées. Leur formation est nécessaire. Et un nouveau métier « ventiliste » à créer ?
Le bâtiment doit vivre après sa livraison : une mission de suivi permet un réel retour sur le fonctionnement du bâtiment et son optimisation, les utilisateurs sont à intégrer plus en amont
Les « inter-phases » à ne pas négliger sur ces aspects (choix MOE puis entreprises, réception).

Les enseignements d’ordres techniques portent essentiellement sur les systèmes. 10 opérations présentent des désordres sur la ventilation (encapuchonnage/écrasement des gaines, coudes et points bas, détalonnage des portes, accessibilité/entretien des filtres/bouches…). Au-delà des débits réglementaires, c’est la qualité globale des réseaux aérauliques qui doit être mieux traitée et anticipée.

La notion de confort ne se réduit pas aux indicateurs quantifiables : l’approche doit être globale et intégrer la dimension sensible du bien-être. Le confort thermique d’été est encore difficile à maîtriser.

Un protocole d’appréciation des ambiances basé sur des mesures a été élaboré en 2016 par l’AQC, VAD et le CD2E, visant à mieux apprécier les qualités d’ambiances et les pathologies qui y sont liés, en lien avec le ressenti des usagers.