Atelier

Qualité de l’air intérieur et Ergonomie

Atelier Santé

Remettre l’homme au centre des projets de bâtiments implique de s’intéresser non seulement à la qualité de l’air que les usagers vont respirer, enjeu majeur de santé publique, mais aussi l’hygrothermie, la lumière, l’acoustique, l’électromagnétisme, la qualité de l’eau, la qualité fonctionnelle et architecturale des espaces. La notion de santé et bien-être dans le bâti est transversale et multi-thématiques. L’atelier fait un focus sur deux aspects de la prise en compte du bien-être dans le bâti.

Influence des produits de construction à base de bois et de l’ameublement sur la QAI

L’amélioration de la QAI des bâtiments passe par la limitation des sources de pollution et par un renouvellement d’air adapté. Les matériaux et produits de construction/finition et produits associés, ainsi que l’ameublement, font partie de ces sources, la réduction de leurs émissions est indispensable.
Depuis la loi « Grenelle 1 » du 3 aout 2009, le Code de l’Environnement prévoit à son article L. 221-10 que les produits de construction, de décoration et d’ameublement soient soumis à une obligation d’étiquetage de leurs émissions de polluants volatils. Si depuis septembre 2013, cette mesure s’applique aux produits de construction et de décoration, pour les produits d’ameublement, suite à plusieurs études débutées en 2009 – 2010, en particulier pour les jeunes enfants, il a été montré la nécessité de reporter l’obligation règlementaire afin de définir la liste des substances d’intérêt pour le mobilier et le protocole d’essai. Les décrets d’applications n’existent donc pas encore pour les produits d’ameublement et la réglementation ne peut donc pas encore s’appliquer.
En septembre 2015, l’ANSES propose 31 substances prioritaires, volatiles et semi-volatiles, pour les objets d’ameublement dont 21 mesurables par les normes ISO 16000 dont le formaldéhyde. L’objectif in fine est de comparer les résultats, via l’étiquetage, par des prescripteurs ou des consommateurs. Au vu des premiers résultats et des difficultés techniques avérées, les pouvoirs publics ont décidé de repousser l’échéance réglementaire à 2020 avec mise en place d’un groupe de travail début 2016.

Ergonomie au poste de travail

Face aux tendances de réduction des coûts, par l’automatisation, la mise en commun de moyens individuels (lumière variable automatiquement que l’intégralité d’un plateau, chauffage, ventilation, climatisation, espace commun...), etc., il est nécessaire de remettre l’humain au centre de l’activité. Intégrer des exigences et mesures sur l’ergonomie contribue à cette réflexion.

L’atelier a réuni 23 professionnels.