Ambiance urbaine & ville sensorielle
Les ambiances ... par définition elles intègrent une part de subjectivité liée à l’approche sensible d’un individu. Alors comment prendre en compte cette approche dans les projets urbains ?
Ville & Aménagement Durable à initié une réflexion sur les ambiances en 2012 lors du colloque « Ville Santé et Ambiances Urbaines ». A cette occasion, le rôle du végétal dans le ressenti de la densité ainsi qu’une introduction à la notion d’ambiance ont été présentés.
Deux ans plus tard, il est proposé au réseau VAD d’approfondir ce sujet en organisant une journée technique en partenariat avec le CRESSON (Centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain) et trois de ses chercheurs. Au-delà de comprendre la notion d’ambiance, l’enjeu était d’entrevoir leurs portées opérationnelles.
La question des ambiances urbaines n’est pas simple à traiter. Les ambiances renvoient certes à des notions physiques qui permettent de les caractériser mais intègrent aussi une part de subjectivité liée à l’approche sensible mêlant le ressenti et le vécu. En partant de ce constat, il convient de s’interroger sur la prise en compte opérationnelle des ambiances aux travers des projets urbains.
Comment définir et caractériser une ambiance urbaine ? Qu’est-ce que l’approche des ambiances modifie dans notre manière de penser l’expérience habitante et de concevoir l’environnement urbain ?
Un focus sera fait spécifiquement sur la notion d’ambiance sonore : comment l’approche par les ambiances a permis de renverser les modalités d’action sur le sonore, en passant de a lutte contre le bruit, aux notions de confort et de maîtrise de l’environnement sonore ?
Enfin des exemples de prise en compte de la notion d’ambiance seront présentés en s’intéressant à la conception des espaces publics.
La prise en compte des ambiances nécessite une complémentarité des expertises (élus, professionnels, habitants) autant pour l’appréhension des ambiances existantes que pour les mises en perspective au regard d’un projet. Quels sont alors les méthodes, postures et « mode de faire » possibles ?