Gymnase Eugène Fournière
Le projet porte sur la réhabilitation en site occupé du gymnase Eugène Fournière à Villeurbanne (amélioration thermique).
Le bâtiment, construit en 1975, présentait un niveau d’isolation faible. Les ouvertures, situées à l’est et à l’ouest, généraient d’importants éblouissements pour les sportifs qui étaient gérés par des rideaux intérieurs occultants. Par ailleurs, l’accès au gymnase était peu identifiable car l’entrée est située à l’arrière du bâtiment.
Les objectifs de cette réhabilitation ont été les suivants :
- Un traitement esthétique de l’ensemble bâti
- Le traitement thermique par l’extérieur des façades et de la toiture pour une baisse globale minimale de 50% des consommations théoriques de chauffage
- L’apport de lumière naturelle sans que le rayonnement direct gêne les pratiques sportives
- Le traitement du confort d’été
- La mise en place d’une structure support permettant de végétaliser la façade Nord
Les principales caractéristiques de cette opération sont les suivantes :
- Isolation thermique des parois : Laine de roche et mousse de polyuréthane (couverture 7,95 m².K/W et façade 3,8 m².K/W)
- Remplacement des menuiseries : Châssis polycarbonate translucide 16 mm
- Eclairage naturel et confort visuel : Augmentation de l’éclairage zénithal + réduction des surfaces vitrées orientées est et ouest + anti-éblouissement par panneaux polycarbonate translucide
- Confort d’été : Protection solaire fixe, intégré (bardage-toit) + possibilité d’ouverture des voûtes d’éclairement en toiture
- Confort acoustique : Correction acoustique par plateau support de bardage et toiture
- Chaudière gaz et aérotherme conservés, rénovation de l’armoire de régulation
- Eclairage existant par fluo compact T8 conservé
Voir en ligne : https://bcube.fr/projets/gym-fourniere
- Typologie
- Équipement sportif
- Livraison
- 2019
Superficie
1 200 m² SU
Coûts
Coût de l’opération : 851 k€ dont Dotation de Soutien à l’Investissement public Local (DSIL) de 102,5 k€
Coût des travaux : 605 k€ HT
Performance
Baisse de 50% des consommations théoriques de chauffage